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Faim de semaine - Mais qui est donc Cavalier ?

Publié le par Cavalier

 

Lundi, je suis né nu empli du tout
Le monde a posé sur moi de lourds vêtements
Une plume est tombée
 
Mardi, j’ai recherché la bague singulière
La gangrène a gagné tous mes doigts
Une plume s’est rompue
 
Mercredi, j’ai construit un landau
Il a roulé trop vite et puis s’est envolé
Une plume s’est perdue
 
Jeudi, j’ai joué de la science
La nuit a hanté mes blocs d'acier
Autour de Guernica
Une plume s’est pendue
 
Hier, j’ai vu la face de la mort
Elle m'avait plu et sis bien,
pourtant
Si belle, rebelle
 
Aujourd’hui, je relève la plume
Surfe, surfe mon doux morceau d’absolu
Mon aile avant qu'on ne la rogne

Sur l'estran mordoré des feuilles de platane
Aux encres du soleil couchant...
 
 

 

 
 
 
 

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T
Attends... @Volubilis, tu connais ?
Répondre
C
Toi qui m'entends sans peur te parler de la mort,<br /> Parce que ton espoir te promet qu'elle endort<br /> Et que le court sommeil commencé dans son ombre<br /> S'achève au clair pays des étoiles sans nombre,<br /> Reçois mon dernier vœu pour le jour où j'irai<br /> Tenter seul, avant toi, si ton espoir dit vrai.<br /> <br /> Ne cultive au-dessus de mes paupières closes<br /> Ni de grands dahlias, ni d'orgueilleuses roses,<br /> Ni de rigides lis : ces fleurs montent trop haut.<br /> Ce ne sont pas des fleurs si fières qu'il me faut,<br /> Car je ne sentirais de ces raides voisines<br /> Que le tâtonnement funèbre des racines.<br /> <br /> Au lieu des dahlias, des roses et des lis,<br /> Transplante près de moi le gai volubilis<br /> Qui, familier, grimpant le long du vert treillage<br /> Pour denteler l'azur où ton âme voyage,<br /> Forme de ta beauté le cadre habituel<br /> Et fait de ta fenêtre un jardin dans le ciel.<br /> <br /> Voilà le compagnon que je veux à ma cendre :<br /> Flexible, il saura bien jusque vers moi descendre.<br /> Quand tu l'auras baisé, chérie, en me nommant,<br /> Par quelque étroite fente il viendra doucement,<br /> Messager de ton cœur, dans ma suprême couche,<br /> Fleurir de ton espoir le néant de ma bouche.
C
Blow<br /> <br /> Ghinzu<br /> <br /> You are sent to take<br /> Every time I fall<br /> Every piece of me<br /> <br /> You are my faith<br /> You are my faith<br /> Every sign you've made<br /> To tell me who I am<br /> <br /> Sometimes you're the crowd<br /> screaming too loud<br /> telling me what I'm not<br /> <br /> When tugging me all the time<br /> I know you're out there<br /> Every sun that breaks<br /> Is a ticket to the show<br /> <br /> Did you ever know<br /> There's a light inside your bones<br /> The hope that you can't hide<br /> and it teases you every night<br /> <br /> And you don't understand<br /> glaring at the light<br /> Sitting like a dog<br /> In your ordinary life<br /> <br /> Why you're so paralyzed<br /> Why don't you spit it out<br /> Coming on your face<br /> <br /> Oh yeah<br /> <br /> Feel you<br /> Feel me<br /> One life<br /> One shot<br /> One love<br /> Now you're a mannequin<br /> <br /> Candy<br /> Cane gun<br /> Micro<br /> Brain waves<br /> Remote<br /> controlled white man<br /> <br /> High speed<br /> Defcon<br /> Mental<br /> Gang bang<br /> Black out<br /> You're not dragster man<br /> <br /> Would you…
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C
merci merci bizak, pour ces mots-là...
B
Ton poème sur la mort, porte en lui, tellement de lumière, que même le chemin qui y mène, est parsemé de toutes les fleurs qui anime nos vivance, c'est à dire la vie qui vit en nous et qui déploie ses ailes pour outre tombe.