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Farandoulo

Publié le par Cavalier

​​​​​​iSource: Externe

 

Saint Georges, ce matin, a toqué à ma porte.
Arlésienne et Tambour, de la corne en Mistral,
Un rendez-vous galant ? Bah ! Quoi de plus banal.
Cela n’est plus pour moi ... Que le Diable l’emporte !

Galoubet en chapeau sur sa chemise ouverte,
Son cheval blanc superbe et son tendre lasso,
Cela n’est plus pour moi ... Comme il doit être sot !
J’irai à la Chapelle, au seuil en découverte …

Mon papillon béguin et ma cornette blanche,
Mon joli cotillon gonflera mes jupons,
Mon cœur sous mon plastron fera dix mille bonds,
Et dans la Farandole, il aura sa revanche …

 

Source: Externe

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Au levant

Publié le par Cavalier


Je passe la porte bleue de la ville fortifiée
Derrière moi au levant brume déjà le soleil
Rougissant tous les murs des anciennes maisons
Les balcons inondés de chansons et de fleurs ...

Quand l’église immobile de l’azur rouillé
Aux poussières dorées este haut sa splendeur
Ma Muse par tout mon être ouvre grand ses fenêtres
Et sur toute mon âme dépose ses plaisirs ...

______________________________________________________________

Pour quelle autre raison 

Voudrait-on changer l'horizon ?

Au levant

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À tout ce qui nous entoure, dé voilé

Publié le par Cavalier

 

Nos posts réduits en morceaux
Et le retard dans nos écritures
Et de ceux qui lisent nos angles brisés
Triangulés, miroirs petits miroirs ...

Depuis le temps que l'on dormait dans la chambre
Que connaissait-on des images du soleil
Du tout à coup sur l’écran de ces murs noirs
En premiers reflets ?

Oui dis,  dans ce pays tout éclairé
Le rêve dit le temps d’une bien belle chose
Et des émotions qui errent sur les couleurs stridentes
De celles qui tirent des traits d’encre dans l’espace

Dans tous les coins de la nuit calme
S’espaçant comme les doigts d’une main
Comme les branches de l’arbre
Comme l’absence du jour sous les blancs de l’horloge
Sous la lettre effacée du journal

Mais le bonheur de l'artiste s’y rassemble en oblique
Et dans le monde en tours il y a comme de gros poissons de paresse
Des oiseaux chamarrés, colorés, attentifs, des coquelicots déployés
Transportés sur des pierres vermeilles

Il y a comme des joueurs de flute essoufflés
Des étoiles spiralées jaillissant en mille cristaux de lune

Et des fleurs carnivores déroulant leurs langues de serpent il n
'y en a pas … 

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Gardien

Publié le par Cavalier

 

À qui dirais-je mon amour
Moi qui toujours te velours ?

Moi qui toujours te velours
Dis-moi comment tu vis ?
Tu ne dors nuits que à demie
Quand sans cesse tu t’éveilles
C’est le noir qui te réveille
Et qui de dormir te retient …

À qui dirais-je mes pensées
Moi qui toujours te velours ?


Moi qui toujours te velours
Oui, dis-moi comment tu vis ?
Le jour quand tu me sais
En évidences
Quand Ève tu danses
Quand tu te guéris
Et que ton corps se reconstruit …

En Gardien,
À l’affut chasser la crainte
Et nourrir la confiance …

À qui dirais-je mon amour
Moi qui toujours te velours ?

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Aux sables de tes yeux

Publié le par Graphène

Bavure virtuelle

J’en ai bavé avec toi comme aucun autre avant
Mais sur mes rêves ont surfé les bonheurs de l’enfer
J’ai su la géhenne de brûler ton image
Aux flammes de mes pieds sur terre
Sur mes griffes encrées
Des ténèbres vampires qui m’ont aspiré
En tempêtes spirales qui n’ont pas clamé ton innocence

J’ai attendu sombre au crépuscule
Attendu seul au noir de mon clavier
Au tain de mon écran miroir
Dans la toile de tes indifférences
Fantômes virtuels inconsistants gourmands
Qui m’envoyaient tes spectres numériques
Tsunamis de chagrins tourbillonnant mon présent

En doutes éphémères que j’ai tant aimés
En démons aperçus autour de ton visage
Et sur ta voix qui se donne en un instant

Et m’enfonce surpris aux sables de tes yeux...  

 

sables-copie-1.jpg

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Naviguer qu'un ponton... le jeu serait si doux

Publié le par Cavalier

Volant sur un tapis, je serai baladin.
Aux pivoines d'ébène allons vers ta Maison,
Ô ma Shéhérazade, et ton sourire ondin
Passera par Venise en gondole arraison.

Mercure envolera nos pas vers le destin,
Soufflera sur nos pluies des akènes si doux,
Des plissements d'amour dans l'éther célestin,
Allégeant tous les feux de nos cœurs d'amadous.

Les brèches et les cols passeront la vallée,
Lors, nous phraserons fort l'air d'une mélodie
Jonglant loin du béton l'évasion effilée,
Repue à la lumière en panse rebondie.

Le soleil brûlera nos rameaux toujours verts
D'où rira le printemps tant empressé de vivre,
Marquera ton épaule aux galons découverts,
Lacés par la rivière au ventre déjà ivre.

De ma main sur la tienne, un langage martien
Caressera ta ligne en demi-mots précis.
Et ma paume en ponton, et mon cœur sur le tien
Te protègeront toute aux temps de nos voici ...
 
 
Cavalliero
 

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Blues automnal

Publié le par graphene.over-blog.com

bluesautomnale2.jpg

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La disparition - Sur un mot…

Publié le par Graphène

jaz-copie-1.gif

Anton Voyl n'arrivait pas à dormir. Il alluma. Son Jaz marquait minuit vingt. Il poussa un profond soupir, s'assit dans son lit, s'appuyant sur son polochon. Il prit un roman, il l'ouvrit, il lut ; mais il n'y saisissait qu'un imbroglio confus, il butait à tout instant sur un mot dont il ignorait la signification. *

 

Sur un mot…

 

Un mot dit parmi dix, mi-nu mais sans sursoir,

Un mot maudit sur six qui broutait du hiatus,

Jusqu’à n’y plus partir, livrant tout son pain noir,

Qui coinçait, qui grinchait, cousu or, point motus…

 

Un mot lu qui floutait, sorti tôt du Roman,

Un mot Goth, tic ou tac, battant pignon sur Jaz

Ratatinant son son, hypnotisant son sang,

Modulant l’indistinct, aux instincts d’un son jazz…

 

Oui, il fallut dormir, ô soupirs disparus,

Dans son lit assourdi aux polochons vaincus,

Aux potions qu’a la fin, du soir, ni plus ni moins…

 

Aux poisons qu’a la mort, sis au mi-nuit du mot,

Qui sont la libration du mal vibrant si vain,

Aux vivants, à l’amour, aux voussoirs, à la faux…

 

Graphène 
 

Lipogramme à la coque...

 

* G Perrec

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Loin des œufs, près du cœur...

Publié le par Cavalier

 

 

Nous aimer par nos mots, fantômes de Jouvence,
Nos fontaines du rêve en nos âmes nouvelles
Qui de la nuit des temps aux liaisons immortelles
Sont l'invisible feu posé avant l'enfance…

L'encore nous unit par d'indicibles danses
Aux croisées du chemin sous la Lune si belle,
Et l'Etoile nommée à la force rebelle
Fait délices du sel, liane de nos silences…

Aux secrets de se taire enterrés et ravis
Sur un tapis de chute où on les écrivit,
Gravant de l'haut jour d'hui en phrases si bien faites-

-Pour l'âme, encres du cœur, aussi fort qu'on les vit ;
Si j'étais… eu égard à cela que Vous êtes...
Moi, je Vous aimerai, loin si d'œufs, m'est avis...

 


 

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En ciselant la Pierre

Publié le par Cavalier

 

Si nu je ne peux pas rester seul dans le noir
Il me faut être ressentir et aimer
Te lire en mots et tes mots écouter
Pour aimer tes espoirs

Par peine ou par chance
Je sais ton âme et puis ton coeur
Ton royaume et toutes ses portes
Tes yeux tes bras aussi tes mains
Tes seins ta bouche où les eaux fondent

Le pont levé de l' heure d'où s'écartent tes jambes
Du mélange de l'aube aux lèvres qui se rendent
Orée du pays sage où l'elfe dit et fleure
Tout en donnant l'enfance adorable du jour
Tout en gardant l'envie en ciselant la Pierre

Tu es comme le monde et tu dis les étoiles
Tu es la partition tu t'approches et tu fuis
Les instants les secondes
Tu es le froid la glace le chaud la flamme pure

Et la dernière osmose entre vouloir et vœux 

...

 

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