Comme un pas de danse ; à bizak mais juste parce que s'il le veux bien...
Lorsqu'il vit soudain poindre,- était-ce là enfin ?
Ce lieu aux mille délices par lui longtemps cherché ?
Un paradis sur terre en un voile bleuté,
Et là, une gazelle à la jambe insolente
lui sourdit le dessein de le voir la dompter.
Un homme fier et dur, une femme aux abois,
Leurs Enfin esquissèrent pour la première fois,
Regards émerveillés, une valse hésitante.
Gazelle ocre et Renard entament un pas de danse,
Sur le sable couleur souffre et miel, se déhanche,
À la barbe du vent, sa pâle incandescence...
La valse, Camille Claudel
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me fait juste penser à la rencontre de mes parents :)
L'une était, enfant, une sauvageonne invétérée dénichant moult nids dans des figuiers
hauts perchés
puis un jour très très longtemps après elle écrivit :
"Mais je ne pouvais oublier cette première entrevue avec ce gendarme. Que c’est il passé en moi ? Cela me faisait comme un manque, et je me disais : non ! Lucette, il est protestant en plus ! Je ne savais pas même pas ce que cela signifiait. Lorsque j’entendais leur véhicule au loin, Halftrak qui passait obligatoirement devant chez nous, je sortais, mais souvent déception, il n’y était pas. Je l’ai rencontré beaucoup plus tard en revenant de Bougie, où j’étais allée en bus avec Mme Peyreigne. Alors ce fut le coup fatal, car étant assis, juste le couloir nous séparant, nous, il m’a parlé pendant le trajet. Je fus très troublée lorsqu’il me parla du coucher de soleil en Bretagne. A ce moment là c’était sûr, sur la vallée de la Soummam. Il m’a dit que cela était très beau, comme si c’était déjà un message pour moi. Ce le fut, car j’ai su à ce moment là que je l’aimais en mon cœur !"