Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Comme un pas de danse ; à bizak mais juste parce que s'il le veux bien...

Publié le par Cavalier

 

Un cavalier errant, dans un désert sans fin,
Cherchait une oasis, pour sa soif étancher,
Lorsqu'il vit soudain poindre,- était-ce là enfin ?
Ce lieu aux mille délices par lui longtemps cherché ?
 
Aux suaves parfums, effluves enivrantes,
Un paradis sur terre en un voile bleuté,
Et là, une gazelle à la jambe insolente
lui sourdit le dessein de le voir la dompter.
 
Dans cette palmeraie de dattes bienveillantes,
Un homme fier et dur, une femme aux abois,
Leurs Enfin esquissèrent pour la première fois,
Regards émerveillés, une valse hésitante.
 
Elle, bras sur sa nuque, et lui, mains sur ses hanches,
Gazelle ocre et Renard entament un pas de danse,
Sur le sable couleur souffre et miel, se déhanche,
À la barbe du vent, sa pâle incandescence...
 
 

La valse, Camille Claudel

 

_____________________________________________________

 

me fait juste penser à la rencontre de mes parents :)

 

L'une était, enfant, une sauvageonne invétérée dénichant moult nids dans des figuiers
hauts perchés

puis un jour très très longtemps après elle écrivit :

 

"Mais je ne pouvais oublier cette première entrevue avec ce gendarme. Que c’est il passé en moi ? Cela me faisait comme un manque, et je me disais : non ! Lucette, il est protestant en plus ! Je ne savais pas même pas ce que cela signifiait. Lorsque j’entendais leur véhicule au loin, Halftrak qui passait obligatoirement devant chez nous, je sortais, mais souvent déception, il n’y était pas. Je l’ai rencontré beaucoup plus tard en revenant de Bougie, où j’étais allée en bus avec Mme Peyreigne. Alors ce fut le coup fatal, car étant assis, juste le couloir nous séparant, nous, il m’a parlé pendant le trajet. Je fus très troublée lorsqu’il me parla du coucher de soleil en Bretagne.  A ce moment là c’était sûr, sur la vallée de la Soummam. Il m’a dit que cela était très beau, comme si c’était déjà un message pour moi. Ce le fut, car j’ai su à ce moment là que je l’aimais en mon cœur !"

 

 

 
 
Commenter cet article
B
J’ai savouré ton poème comme une pluie utopique venant étancher la fièvre du désir d’un amour sans fin. L’oasis dans le désert est le verger de l’amour, où ne sillonnent que les anges aux ailes étoilées.<br /> Très émouvant ton texte de ces rencontres que la mémoire porte comme un étendard d’un chevalier pour ramener à nos souvenirs les beautés que les cœurs avaient su amarrer en nous pour toujours. Plein d’émotion ton texte. <br /> Merci poète pour tant de délicatesse;
Répondre
C
merci ami poète bizak pour ces mots empreints de poésie jolie<br /> je les savoure aussi<br /> <br /> à te relire<br /> <br /> :)