Au cœur de la Bretagne
Oui, je sais la Bretagne n'intéresse personne... sauf pour les canicules et pour les différents corbeaux covidés corps vidés que c'en est un désert médical, j'ai il parait 3 ou 4 ans de moins à vivre ici si j'y reste en de beaux restes (et hors covid encore)
hé bien tant pire
La maison Cornec - Saint Rivoal
Quelques fleurs séchées
Dans la maison ancienne en haut de l’escalier,
Sauge, hibiscus en fleur, marjolaine et mélisse,
Chantent le four à pain à l’ombre du grenier,
Du moulin à café vers le geste qui glisse…
Mélusine, merveille, au brouillard de la mer,
Voilà que des ruisseaux, de l’herbe et des prairies,
Tu fécondes l’encens au sortir de l’hiver :
Cannelle sur copal, muscade en féeries…
Fleure tous ces parfums du profond des vallées,
Aux forêts des oiseaux, au creux du Yeun Elez,
Aux détours des chemins, des routes étoilées…
Exhale dans mon cœur l’inflorescente Breizh,
Sur le puits disparu du chêne centenaire,
La douceur de l’Izel, sur le bois et la pierre
…
Yeun Elez — Wikipédia (wikipedia.org)
Ce sombre marécage désolant et inquiétant explique les nombreuses autres légendes concernent le Yeun Elez et les montagnes qui l'entourent : selon la tradition, l'Ankou, faucheur de vies (voir le conte « Veig Richou, le pillaouer de Loqueffret » transcrit par René Trellu) y rôde (des vieilles personnes de la région étaient encore récemment terrorisées lorsqu'elles entendaient le grincement caractéristique des roues de sa charrette et le bruit de chaînes annonciateur d'un décès imminent dans une maison du voisinage7). Les Korrigans, qui appartiennent au légendaire celtique, dansent le soir sur la lande. La légende du « Veneur infernal » met en scène le seigneur de Botmeur avec le diable et donne une explication très particulière de la cuvette du Yeun Elez.